Au programme cette semaine : l’hommage de Gorillaz au grand batteur Tony Allen, le mélange afro-pop délicieux du duo Pierre Kwenders et Clément Bazin, le lyrisme oriental de Bachar Mar-Khalifé et le rock africain de Songhoy Blues. Une samba revisitée sur le label Jazz is Dead, des regards sensibles à notre époque avec TOBi et Caleb Kunle, un voyage immobile sur les traces de l’amapiano avec Teno Afrika et pour terminer, des petits pas chaloupés sur les sonorités soul et afrobeats de Y’akoto.
Song Machine, Season One: Strange Timez (Deluxe)
Gorillaz
Alors que le monde de la musique est en deuil depuis le décès le 02 mai dernier du boss de l’afrobeat et grand batteur Tony Allen, le groupe britannique Gorillaz a décidé de lui rendre hommage sur leur nouvel album en dévoilant le morceau « How Far? » enregistré peu de temps avant le confinement dans les studios londoniens. Un morceau très sombre sur lequel le rappeur Skepta distille son flow avec le rire de Tony Allen en arrière-plan.
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Classe Tendresse – EP
Pierre Kwenders et Clément Bazin
Un patchwork suave de sonorités africaines et de chant pop à l’image de ce duo : deux ans après la sortie de son dernier album, le producteur et instrumentiste français Clément Bazin est de retour chez Nowadays aux côtés du chanteur et activiste montréalais Pierre Kwenders, du brûlant collectif Moonshine, pour ce premier EP délicieux.
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On / Off
Bachar Mar-Khalifé
Cinq ans après l’incontournable Ya Balad (InFiné), Bachar Mar-Khalifé fait son retour avec ON/OFF : ballades vibrantes, piano hypnotique, lyrisme oriental et montées en puissance électroniques, le multi-instrumentiste reste fidèle à ce qui fait sa signature. Sur ce cinquième album enregistré dans son Liban natal, il prouve aussi qu’il n’a rien perdu de sa capacité d’indignation.
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Optimisme
Songhoy Blues
Fils du Mali, artistes révolutionnaires, réfugiés, virtuoses, survivants, rockstars, les Songhoy Blues représentent l’avenir du rock’n’roll africain. Leur musique malienne, imprégnée des sonorités du désert, évoque les racines noires du rock, basé sur les gammes du blues, et rend au continent africain cette culture qui est son héritage.
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Jazz is Dead 4
Azymuth, Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge
Quatre ans après leur dernier album en date, le trio instrumental Azymuth est de retour avec une remise à jour de sa fusion jazz-funk-samba. Leur collaboration avec le duo Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad (ancien membre du groupe A Tribe Called Quest) pour le label Jazz Is Dead propose une samba en révolution permanente.
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OBAA YAA – EP
Y’aKoto
Sa soul influencée par l’afrobeats et des rythmes chaloupés forme un album très tendance, et ça marche. Après avoir passé une grande partie de sa vie entre l’Allemagne, la France et le Ghana, c’est à ce dernier qu’elle rend hommage sur les quatre titres de cet EP. « La vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais il faut savoir l’accepter pour la vivre le plus sereinement possible. La culture ghanéenne m’a appris à relativiser les choses. » affirme-t-elle sur le premier titre.
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Amapiano Selections
Teno Afrika
Sur ce premier album, Teno Afrika revient sur les traces du plus jeune mouvement de musique électronique d’Afrique du Sud, l’amapiano. Longtemps considéré comme un sous-genre hybride de la house, il a d’abord connu les townships de la province de Gauteng avant de conquérir les cœurs d’un pays tout entier.
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ELEMENTS Vol.1
TOBi
La résilience a été un trait marquant dans l’œuvre de cet artiste né à Lagos et ayant grandi à Brampton (Canada). Il n’est donc pas étonnant que son nouveau projet aborde des thèmes comme la lutte contre le racisme et la résistance face aux violences que subissent les immigrants de la diaspora africaine sur le continent américain. Son mélange d’afrobeats, de grime et de soul en fait l’un des artistes à suivre de près en ce moment.
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Rose Hertz
Caleb Kunle
Caleb fait onduler sa musique dans une atmosphère aérienne et sensible, où s’entremêlent mélodies et voix solides, pourtant sans attaches. L’artiste y décortique l’amour sous toutes ses formes et sonde avec justesse les âmes humaines en devenant le porte-parole d’une époque introspective, notamment en explorant les rôles et les défis auxquels sont confrontées les femmes du Nigéria au sein de leur famille.
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